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Du vote aux conseils d’école

mercredi 15 mars 2017.
 
Du vote aux conseils d’école
 
Nouveau signe de l’ambiance pour le moins délétère qui règne sur les écoles, la CGT Educ’action a été interpellée de nombreuses fois quant à la composition des conseils d’école en matière de vote pour le changement des rythmes scolaires.
 

Rappelons que l’article D411-1 du Code de l’Education qui fait foi en la matière date de 1989, malgré sa modification à la marge en 2015. Il n’a donc pas été conçu pour régler des votes pouvant être aussi litigieux qu’un changement d’emploi du temps, puisque les seuls éléments qui étaient jusque-là votés étaient le règlement scolaire de l’école et le règlement intérieur du conseil d’école qui, généralement, ne prêtent pas lieu à polémique.
 

Les collègues, et notamment les directeurs-rices se retrouvent donc pris dans l’étau, entre les mairies, et l’Inspection Académique. En effet, certains IEN eux-mêmes ne semblent pas au clair avec les textes puisqu’ils ont pu dépêcher leurs conseillers pédagogiques pour voter lors de ces conseils, alors que ni eux ni les IEN n’en ont le droit.

Ne parlons même pas des mairies qui se permettent des calculs savants pour savoir qui a le droit ou pas de voter lors de ces conseils. A l’heure où l’Etat se targue de simplifier les tâches des directeurs-rices, ces derniers-es se retrouvent bien seuls-es en l’absence d’un guide clair fourni par l’Inspection Académique.

Petite analyse des textes :
Dans chaque école, le conseil d'école est composé des membres suivants :
L'inspecteur de l'éducation nationale de la circonscription assiste de droit aux réunions.
L’inspecteur n’est pas inclus dans les alinéas 1 à 6, il n’en est donc pas membre de droit mais y assiste de droit. Il ne prend en conséquence pas part au vote, et encore moins ses conseiller-e-s pédagogiques ou le-la MAI.

Dans tous les cas, le directeur – la directrice demeure président-e du conseil d’école et ne peut se faire imposer tel ou tel votant. En cas de conflit, le PV pourra toujours être éventuellement modifié, ce dernier n’étant validé définitivement que lorsqu’il est adopté au conseil d’école suivant.

Nous interviendrons en CAPD sur ces situations, en demandant une clarification de ces textes à destination des directeurs-rices qui ne sont pas juristes malgré la polyvalence pour le moins ardue qui leur est demandée.