6 février Toutes et tous en grève
Le
6 février 2014, la CGT
appelle a une journée de mobilisations et de
grèves pour stopper les politiques actuelles du
gouvernement, politiques qui ne se cachent même plus
derrière des habits idéologiques pour assumer son
soutien au patronat.
Dans ce cadre, la CGT
Educ’action appelle les personnels de l’Education
nationale à se mettre en grève pour nos salaires,
nos emplois et nos conditions de travail...
Lors
de sa conférence de presse du mardi 14 janvier, F. Hollande
assume le choix d’une politique libérale.
En instaurant le « pacte de responsabilité
», il fait
cadeau au patronat des cotisations familiales à un niveau
équivalent de près de 30 milliards. Le manque
à gagner sera compensé par des
économies de fonctionnement (50 milliards entre 2015 et
2017) par le biais de réformes structurelles du
fonctionnement de l'État : cela veut dire encore moins de
service public !
Les cotisations sociales, c’est en totalité du salaire des salarié-es. En exonérer les patrons, c'est voler les salarié-e-s. La « compensation » partielle envisagée sur le budget de l'état, c'est un deuxième vol, car cela va priver les familles d'une partie des services publics supprimés ou réduits pour financer les exonérations patronales.
La
CGT
dénonce et s’oppose à ce nouveau
désengagement des entreprises.
La réduction des cotisations pour améliorer les
marges des entreprises nous mène droit dans le mur. Rien ne
garantit que l’augmentation des marges des entreprises
conduise à la hausse de l’investissement et de
l’emploi. Les exemples précédents ne
peuvent que nous conduire à la plus grande
méfiance : on l’a bien vu avec la baisse de la TVA
dans la restauration !
Les politiques d’austérité imposées aux services publics, le refus de favoriser la consommation par l’augmentation des salaires et pensions ou encore le nouveau cadeau de 20 milliards d’euros fait aux entreprises et aux actionnaires au travers du Crédit d’impôt compétitivité emploi, financé par la hausse de la TVA au 1er janvier 2014, n’ont fait qu’empirer la situation.
Le recul social engagé !
- Le président de la République, au lieu d’œuvrer au rassemblement et au vivre ensemble a encore marqué une étape supplémentaire dans son choix, désormais clairement assumé de favoriser les marges des entreprises et les dividendes des actionnaires.
- Le pacte de responsabilité proposé par le chef de l’État va amplifier cette politique de cadeaux au patronat.
- Dans le prolongement du vote de la réforme régressive des retraites en fin d’année 2013 et de la décision sous pression du patronat d’ouvrir sans délai, ni négociations préalables les magasins de bricolage le dimanche, le Président de la République s’est engagé à accélérer, au nom de la sacro-sainte compétitivité, la baisse du coût du travail pour les entreprises, la baisse des dépenses publiques, la déréglementation...
Les personnels de l’Education nationale concernés...
Contrairement
à ce que les discours gouvernementaux pourraient laisser
penser, les fonctionnaires ne sont pas épargnés.
La CGT a d’autres propositions :
Il
existe bien des alternatives à la politique du gouvernement
et du patronat
Pour
les faire entendre, soyons nombreux en grève et dans la rue
le 6 février 2014