Texte
intersyndical PACA 2° tour
Lundi
15 mars 2010
CGT-FSU-UNSA-…..
Le premier tour
a été marqué par une
abstention massive, le score du Front National
particulièrement élevé dans
notre région est très inquiétant et
dangereux.
Le 21 mars se
déroulera le deuxième
tour des élections régionales. Un sursaut de
mobilisation des électeurs doit se
manifester.
Ces
élections interviennent dans un
contexte économique et social particulièrement
difficile.
- La crise
financière et spéculative, résultat
de près de 30 ans de déréglementation
dans le cadre des politiques
néolibérales, est alimentée par la
baisse de la part salariale dans la
production des richesses, par l’accroissement des
inégalités et de la
précarité sociale. Le chômage explose
dans le privé, alors que plus de
100 000 emplois ont été
supprimés dans la fonction publique depuis 2003.
- La
révision générale des politiques
publiques consacre la désertification de zones rurales, de
moyens et de hauts
pays. Elle touche également les
périmètres urbains.
- Cette partie de
réforme de
l’Etat s’appuie sur la suppression annuelle de
dizaines de milliers
d’emplois lors des départs en retraite.
- La
réforme des collectivités
territoriales est profondément régressive du
point de vue de la démocratie
locale.
- Elle porte la
fin de la clause de
compétences des collectivités, Conseils
Généraux, Conseils Régionaux,
à côté de
métropoles monopolisant les financements, avec des
Préfets de Région devenus de
supers gouverneurs.
- La suppression
de la taxe
professionnelle, son remplacement pour quelques années
seulement par un nouveau
mécanisme masque mal le non recouvrement intégral
de son montant actuel.
- Il fera
supporter aux ménages le
manque à gagner financier et dédouane
d’ores et déjà les entreprises du
lien économique et fiscal d’avec les territoires.
- La situation de
notre région est
déjà le résultat de ces politiques. La
désindustrialisation rime avec la
spéculation immobilière et foncière,
la précarité sociale et les quartiers
déshérités tranchent avec les ghettos
du Gotha, les retards en matière
d’infrastructures dans les domaines de compétence
de l’Etat
marginalise Provence Alpes Côte d’Azur, que ce soit
en matière de
transports, d’université ou plus largement de
formation.
- Les Etats
Généraux de
l’Industrie lancés à grand renfort
médiatique ont accouché d’une
souris économique.
- Il est urgent
que les propositions
industrielles formulées par exemple par les organisations
syndicales soient
prises au sérieux.
- On nous a
annoncé et encore
aujourd’hui pour dès le lendemain des
régionales, de nouvelles attaques,
au demeurant fort cohérentes : retraites, protection
sociale,
services publics… Se profile aussi une politique drastique
d’austérité pour les
salariés, alors que la spéculation et les profits
qui l’accompagnent ont repris leurs rythmes
effrénés.
- La
volonté et les actes liberticides
à l’encontre des populations et des militants
structurent dangereusement
une société avant tout répressive.
- Loin de
préparer une sortie de la
crise, les choix du gouvernement, du chef de l’Etat, du Medef
alimentent
tous les mécanismes qui nous y ont conduits. La gestion des
entreprises
emprunte les mêmes recettes : la pression sur le
coût et les conditions de
travail, les salaires, la précarité pour
augmenter les dividendes aux
actionnaires le plus vite possible. Il en est de même du
programme de
démantèlement des services publics et de la
fonction publique.
C'est pourquoi,
les
organisations syndicales appellent tous les
salariés et tous les citoyens
à participer massivement aux
élections le 21 mars, à confirmer le
vote de
contestation et de sanction du premier tour en battant la
droite et
l'extrême droite.
C'est aussi
pourquoi
les organisations syndicales appellent les
salariés, les retraités,
les sans emplois à s'engager dans la journée
d'action, de grève et de
manifestations du 23 mars sur les salaires, l'emploi, les retraites,
les
services publics, à participer et favoriser la
réussite des manifestations
unitair
Le 15/03/2010